Hélène Kessous, lauréate du prix de thèse du musée du Quai Branly – Jacques Chirac 2019
Hélène Kessous a soutenu sa thèse intitulée « La blancheur de la peau en Inde. Des pratiques cosmétiques à la redéfinition des identités » au sein du Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud à l’EHESS et sous la direction de Catherine Servan-Schreiber. Elle a obtenu le prix de thèse 2019 du musée du Quai Branly - Jacques Chirac.
C'est après une maîtrise de philosophie à Paris-I Panthéon-Sorbonne qu'Hélène Kessous se découvre un intérêt pour l'Inde en abordant la philosophie indienne. Animée d'une passion grandissante, elle se tourne tout naturellement vers un cursus d'hindi à l'Inalco. Ces années seront marquées par la découverte du cinéma populaire hindi, qu'elle intégrera durablement à ses axes de recherche.
De cette rencontre entre philosophie, cinéma populaire et voyages en Inde est né un choc des images et de la réalité. Et c’est très tôt dans son parcours que s’est forgé l'idée de sa thèse de doctorat interrogeant les couleurs multiples d’une Inde qui se fait tantôt noire, marron ou blanche selon qui la regarde et qui la décrit.
En revenant sur l'idée de blancheur de la peau en Inde afin d'en conceptualiser les différentes facettes, l'enquête d'Hélène Kessous met l'accent sur les identités colorées, que celles-ci soient assignées par la société de consommation, le système des castes ou encore l'idéologie raciale.
Hélène Kessous est également cofondatrice de la plateforme curatoriale Contre-Courants.
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