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Entretien avec Alice Gayraud, collaboratrice parlementaire à l'Assemblée nationale et bénévole à la Maison des Femmes de Saint-Denis

Et après ?

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29/04/2019

Invitée à présenter son parcours lors de notre rencontre autour des métiers des ONG et du secteur associatif, Alice Gayraud nous raconte ici ses études à l'EHESS et son expérience au-dehors.


Pourquoi avez-vous rejoint l'EHESS ?

J’ai rejoint l’EHESS à la rentrée 2018, en parallèle du master « Philosophie, Politique et Économie » de l’Institut d’Études Politiques de Lille. Passionnée de longue date par la question du genre, j’ai pris contact avec Mathieu Trachman qui est devenu mon directeur de mémoire. Dans le cadre de mon master 1 à Sciences Po Lille, j’avais consacré mes recherches au lien entre féminismes et pornographie et je souhaitais les poursuivre à l’EHESS.  

 

Qu'y étudiez-vous ?

J’y étudiais la sociologie du genre dans le cadre du master 2 « Genre, politique, sexualité ». Mon travail de recherche portait plus particulièrement sur la construction du cyberharcèlement comme problème public. 


Quel a été votre parcours professionnel au sortir de vos études ?

En parallèle de mon master à l’EHESS, j’occupais un poste de chargée de mission au Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, qui est l’instance indépendante chargée d’évaluer les politiques publiques d’égalité. J’y étais plus particulièrement chargée du suivi des commissions « violences de genre » et « parité » au sein du Secrétariat général. 

À la fin de mon master, j’ai rejoint l’Assemblée nationale pour devenir collaboratrice parlementaire d’une députée particulièrement engagée sur les problématiques d’égalité entre les femmes et les hommes.


Que vous apporte l'EHESS dans votre travail ?

Mon travail de recherche m’a appris avant tout à interroger les politiques publiques d’égalité entre les femmes et les hommes que j’étais amenée à évaluer dans mon travail, au prisme des outils que nous offrent les sciences sociales. Je pense notamment au concept d’intersectionnalité qui – bien qu’au cœur de la sociologie du genre – est encore trop peu mobilisé en matière de politiques publiques. 


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