Otar Iosseliani – Il était une fois un documentariste trompeur

La date limite de clôture des inscriptions est passée.

Projection de La Fonte et Un petit monastère en Toscane de Otar Iosseliani suivie d'une discussion avec le réalisateur.


La Fonte

Dans l'usine métallurgique de Rustavi, les ouvriers exécutent des gestes répétitifs et dangereux dans une chaleur infernale et partagent les moments quotidiens de détente dans la convivialité.  


Un petit monastère en Toscane

Castelnuevo Del Abate, un village de Toscane agrippé à son piton rocheux. Dans le haut de ce petit village aux maisons de pierre et aux pavés anciens vivent 5 moines augustins : Père André, Père Étienne, Père Olivier, Frère Roze et Frère Jean-Charles qui sont arrivés de France, il y a 5 ans, pour faire revivre ce monastère.
Dans leur chapelle parée de quelques icônes et de quelques bouquets, ils psalmodient... Leurs vies : la prière, le lecture d'œuvres pieuses, l'apprentissage des chants grégoriens et la restauration de manuscrits anciens ; une messe dominicale dans une église en plein milieu des champs ; quelques sorties au café, en vile ; quelques fous-rires dissimulés au cours des repas. Mais surtout le silence, la solitude, la communion.
Dehors, dans les caves voûtées, l'atmosphère est autre. Le vin coule à flot, l'argent aussi, la région est riche. Il faut voir la ville de Sienne, le dimanche, les femmes en manteaux de vison, les propriétaires terriens aux manteaux de tweed et d'alpaga, les petites filles aux rubans de satin et souliers vernis, bien loin des pieds ensanglantés du Christ. Le contraste est fort en Toscane.
De l'univers austère de ces moines à celui des paysans ou des nobles du Chianti, Otar Iosseliani a réussi à mettre en scène la Toscane en filmant ses contrastes.




Ce cycle de projections et de discussions propose à des invités du cinéma mais aussi à un peintre, un écrivain et un photographe, de partager leurs interrogations sur les formes du documentaire, sur le dialogue entre réalité et création, sur les frictions et les échanges entres les différents régimes de représentation ainsi que sur le rôle joué aujourd’hui dans les arts par le réalisme et la fidélité feinte ou sincère à la réalité des choses.

L’École des hautes études en sciences sociales et la Cinémathèque du documentaire à la BPI co-organisent ce cycle dont les discussions, toujours accompagnées par la projection d’un film documentaire, prendront les formes les plus variées : conférence sur un thème en particulier, master class, analyse du film.

Programmation : Stéphane Breton (EHESS) et Arnaud Hée (La Cinémathèque du documentaire à la BPI)


J'aime
249 vues Visites
Partager sur
Activités culturelles
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.